• Mourir ? Peut-être ?

    Mourir ? Peut-être ?

  • Je m'appelle Ai, en Japonais ça signifie amour. L'homme qui ma recueillie à un sens de l'humour plutôt étrange.

     J'ai été abandonné comme beaucoup d'enfant quand ce monde est mort, dans ce que l'on appelle la troisième guerre mondiale. Cette guerre a durée dix ans et a ravagé la face du monde de manière irréversible, des pays comme l'Amérique  où l'Angleterre ne sont plus rien. Une grande partie de leurs territoires ont été rayé des cartes par des bombes atomiques et leurs puissances financières n'ont pas survécu à dix ans de guerre.

    Je ne sais pas qui à déclaré la guerre à qui et ne le saurais sans doute jamais, mon maître, Takeshi, n'aborde jamais le sujet. Il faut dire que le Japon aussi a eu du mal a se relever et que mon maître ne supporte pas la défaite. Pendant la guerre, à partir de mes six ans, il m'a amené partout où il allait. Il n'a jamais fait confiance à la guilde, il  voulait que je sois son apprentie et comme il m'avait sauvée, je n'avais pas pût refuser. Mon maître est un assassin et dans quelques jours j'en serait un aussi.  


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  • J'ai quatorze ans, je m'appelle Ai. Je suis plutôt petite et mince. Mes yeux et mes cheveux sont noirs comme la nuit. Mais cheveux sont un peut trop longs, ils tombent sur mes reins. Takeshi me demandera de les couper s'il le voit. Je ne veut pas.

    Çà peut paraitre futile d'accorder autant d'importance à mes cheveux alors que dans dix jours un homme sera mort mais de cette manière  je ne pense pas à lui, je ne pense au crime que je vais devoir commettre, je m'occupe l'esprit.

    J'habite dans la tour des assassins, pendant la guerre c'est une profession qui a prospéré et qui continue même quatre ans après. La tour des assassin c'est leur repaire, leur cartier général. Ma chambre se situe tout en haut de cette tour, avec toutes les chambres des apprentis, je suis la seule fille.

    Ma chambre et assez petite, le lit occupe un quart de l'espace, une grande fenêtre donne sur la place centrale de Tokyo. Une petite commode en bois noir est placé juste à côté. Un large miroir et un petit tabouret en bois occupe le reste de l'espace.  

    Je suis assise devant ledit miroir en train d'attacher mes cheveux de jais dans une tresse très serrée. Finis, je me contemple un instant dans la glace. Ma nuit a laissée des marques sous mes yeux. De longues cernes violacés donnent à mon visage un air encore plus sombre. Au moins tout le monde me foutra la paix aujourd'hui, ouf.

    J'ai passé la nuit à pleurer sans parvenir à m'endormir.     

     


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  • Je descends rapidement l'escalier de colimaçon en pierres blanches et arrive dans la salle à manger. La plupart de mes condisciple sont déjà assis ça et là. Personne ne se retourne pour me parler, personne ne fait attention a moi, comme d'habitude. Cette habitude pèse soudain très lourds dans mon estomac et des larmes me montent aux yeux. D'un geste rageur je les essuies. Les garçons qui se tiennent là, devant moi n'ont pas d'importance.Dans le coin le plus au nord de la salle à manger il n'y a jamais personne, c'est le coin et le plus humide et le plus sombre. Je prends deux tranches de pain et une pomme sur le buffet et  m’assois là, comme d'habitude. Épuisé par la nuit dernière je ferme les yeux et pose la tête sur la pierre froide du mur. Je ne met pas longtemps à sombrer.

     Deux mains me tirent de mon sommeil en m'agitant comme un prunier.

      - Debout ! Allez idiote on n'a pas le temps de rêvasser ! Beugle une voix bien connue dans mes oreilles.

      - Maitre ! Vous n'êtes pas obligé de hurler comme ça.

      - Ho que si, figure toi que ton examen est dans dix jours alors il faut de suite que tu te ressaisisse, tu es beaucoup trop indulgente.

      - Oui maitre. Je réponds désormais plus par automatisme que par réel acquiescement.

    Takeshi se tient devant moi, sa haute silhouette assombrit encore d'avantage mon coin. Ses cheveux noir corbeaux lui arrivent aux épaules. Cachés par sa grande capuche je ne peux pas voir ses yeux mais je devine aisément le regard noir qu'il me lance. Je me lève péniblement et lui fait face. Il me pousse violemment vers la sortie. Il n'y a plus personne dans la salle excepté un garçon aux yeux bleus nuits et aux cheveux miel qui me regarde bizarrement. Je ne l'ai jamais vus, c'est peut-être un nouveaux.

      Je passe l'encadrement de la porte pour trouver une salle d’entrainement déjà surpeuplée.Takeshi n'est déjà plus à mes côtés, je sait qu'il était à l'étage supérieur avec les autres prof. Il va me tester à sa manière.

    Je me place devant un lourds sac de sable et enroule autour de mes phalanges un morceau d'étoffe rougis par mon sang séché après les dur entrainements. Je commence à frapper, déversant toute ma rage. Une demi-heure plus tard mes poignets sont endoloris et ma rage s’atténue.Tout mes camarades sont rassemblés autour de l'étranger que j'ai vus dans la salle à manger. Il me désigne du doigt et je devine sans mal que les garçon sont en train de lui raconter à quel point je suis un monstre. Tss. En voila un de plus qui me regarderas comme tel maintenant.

       


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  • Exaspérée par le comportement des autres apprentis, et un peu par moi même, je quitte la salle d'entrainement.

    J'ai exactement cinq minutes, temps que Takeshi ne descende de son poste d'observation et ne m'attrape pour disparaitre.  En dix ans j'ai développé une technique pour disparaitre assez efficace, je courre jusqu'à l'escalier menant aux chambres, je suis suivie, quelqu'un cour à ma suite. Habitué j'allonge le pas. Mon poursuivant aussi. Mon souffle s’accélère, ce n'est pas le pas de Takeshi. Quelqu'un d'autre me suit.

    J'arrive dans ma chambre, j'ouvre ma fenêtre à la volée, j'attrape le rebords qui se situe à l'extérieur. D'une torsion des poignets je balance mon corps à l’extérieur et m'accroche aux tuiles. Toujours à moitié suspendue je frappe violemment la fenêtre qui se referme. Je me hisse sur le toit avec la force de mes bras. Je grimpe sur le toit avec la facilité due à mes dix années de pratique. Je coure sur les tuiles rendues glissantes par la mousse accumulée au fil des ans. Je saute de toits en toits avec l'agilité d'un chat. Mon vieille élastique se casse et ma tresse se défait. Mes longs cheveux noirs volent librement derrière moi. Un immense sentiment de liberté m’étreins, cette liberté qui m'est presque inconnue. Un larme coule, je pleure.

    Sans m'arrêter de courir je tourne brutalement à gauche. Les toits sont plus pentus, je suis obligée de ralentir.  Soudain devant moi se dresse la tour de Tokyo. Un petit sourire se dessine sur mon visage. Juché sur un poteau électrique, je saute les deux mètres qui m'en sépare. Elle n'est plus utilisé depuis la fin de la guerre. C'est mon petit coin secret.

    J'explore les toit depuis mes six ans, c'est le seul endroit où je me sent réellement heureuse. Je grimpe sur les pylônes de ma tour préférée, à mis hauteur je me tourne vers la ville. Le ciel est magnifique, j'aimerais tellement pouvoir voler. Libre dans ce ciel infini. Je respire un grand coup et reprends mon ascension. Arrivée au sommet je m'assoie, jambes dans le vide, sur les poutres. Heureuse et libre, enfin.         

      - Hé merde ! Mais c'est horrible à escaladé ce truc !

      - Qui est là ?! Je me retiens de crier.

      - Je m'appelle Sora et toi ?

    A ce moment là je le voit, il est debout sur un poutre plus basse et son visage est au niveau de mes chevilles. Je le reconnais finalement, c'est le nouveau.


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  • J'écarquille les yeux. Qu'est-ce qu'il fait là !? Lui aussi me prends pour un monstre, je ne veut pas le voir !

    Paniquée je lui écrase les doigt et il lâche la poutre qui le maintiens en équilibre. Sans avoir le temps de réagir je le voit basculer en arrière. Affolée, je tente de lui attraper la main. Trop tard. Il atterrit lourdement sur une poutre en contrebas. Ouf. Mais, soudain, je le voit reprendre son ascension. Zut. La poutre au dessus de moi est un peut haute. Je le voit, du coin de l’œil, il jauge mes mouvement. Je ne monte jamais aussi haut d'habitude. Oui, mais d'habitude je suis seule. 

    Je recule jusqu'à l’extrême limite de la poutre qui me soutiens. Devant moi, il y a le vide. Derrière aussi. Je ne réfléchie pas plus longtemps. Je plonge en arrière et j'attrape la poutre sous mes pieds à la dernière seconde. Je me sert de mon élan pour me propulser. Puis lorsque je suis enfin prête je lâche. Mon corps part vers le haut. La poutre que je visais est trop loin. Merde. Sans avoir le temps de réfléchir je fléchis les genou et coince une autre poutre entre mes jambes. De mon perchoir je souffle. J'ai faillie y passer. Tête en bas, je regarde le monde sous un autre angle, mais, je ne reste pas dans cette position. Le sang qui monte à ma tête ma gêne. Je me balance et une fois prête je me retrouve assise sur la poutre, dans le bons sens.

    Au moins, pense-je, il n'a pas pût me suivre.

    Soulagée je jette un regard au nouveau, ou de moins à l'endroit où il se trouvait quelques secondes plus tôt. Il n'y est pas ! Paniquée je le cherche des yeux. Il est à ma place habituelle est me regarde bizarrement. Je suis habituée au regard effrayés, méprisants ou haineux, mais personne ne m'a regardé comme lui. Son expression déborde d'admiration et il peine à cacher son sourire. 

    Qui est-il ? 

     


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